Les puits tubulaires, communément appelés puits artésiens, sont les plus répandus sur le territoire de Sainte-Anne-des-Lacs. Ils sont installés par forage dans le roc, et ils fournissent généralement une eau de bonne qualité en quantité suffisante. Les puits de surface sont installés par excavation. Ils sont fragiles à la contamination en raison de leur faible profondeur et de leur faible étanchéité.
Source : Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
Le règlement provincial sur le prélèvement des eaux et leur protection édicte les normes relatives aux puits. Un permis municipal est requis pour tout forage, approfondissement d’un puits existant, scellement d’un puits et hydrofracturation, une opération consistant à créer des fissures dans la roche souterraine par l’injection de fluide à haute pression.
L’eau souterraine est la source d’approvisionnement en eau potable la plus utilisée au Québec. À Sainte-Anne-des-Lacs, la majorité des résidences s’approvisionnent en eau potable à partir de puits privés, forés dans le substrat rocheux. Cela dit, quelques propriétés s’approvisionnent à partir de l’eau de surface des lacs. Évidemment, l’eau souterraine revêt une importance capitale, et il faut en tenir compte quand il est question de développement territorial.
Dès 2008, le gouvernement provincial a mis sur pieds et financé des programmes visant à l’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines dans l’ensemble des régions du Québec.
Le Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) des Laurentides et des Moulins s’est déroulé de 2018 à 2022. Le projet a été piloté par l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en partenariat avec le Réseau québécois sur les eaux souterraines (RQES) et quatre organismes de bassins versants (OBV), dont celui de la rivière du Nord. Ce dernier s’appelle Abrinord.
Vous voulez en savoir plus sur le sujet ?
Une foule d’informations est disponible sur la page du PACES Laurentides – Les Moulins. Vous y trouverez, entre autres, des explications claires sur la dynamique des nappes d’eau souterraine ainsi qu’une cartographie des résultats obtenus. Les informations sont accessibles et compréhensibles. N’hésitez plus : transformez-vous en expert des eaux souterraines !
Bien que l’eau d’un puits artésien est généralement de bonne qualité, il est quand même recommandé de la faire échantillonner au moins une fois par année, tout particulièrement au printemps. Il s’agit du moment où la recharge de la nappe phréatique est la plus importante. Selon l’article 3 du Règlement sur la qualité de l’eau potable, le propriétaire est tenu légalement de fournir une eau potable à lui‑même, à sa famille ainsi qu’à ses visiteurs. Un événement de contamination peut apparaître de façon sporadique, et seule l’analyse de l’eau peut le révéler.
La désinfection d’un puits, nouvellement aménagé ou non, s’effectue principalement en ajoutant une quantité prédéterminée d’eau de Javel à l’eau du puits. Plusieurs autres étapes précèdent et suivent néanmoins ce traitement. Pour accéder à la procédure de désinfection, cliquez sur le lien ci-contre :
Les Québécois sont les deuxièmes plus grands gaspilleurs d’eau au monde !
L’eau souterraine est normalement une ressource renouvelable, mais les pressions démographiques et les changements globaux peuvent contribuer à l’épuisement plus ou moins temporaire des réserves d’eau présentes dans le sol et les interstices du socle rocheux.
Dans le contexte actuel, un principe de précaution doit s’appliquer afin d’assurer la pérennité de l’approvisionnement en eau potable des puits privés des Annelacois.
Ainsi, des mesures d’économie d’eau devraient faire partie de votre quotidien et de votre mode de vie.
DES COMPORTEMENTS À ADOPTER
Il existe une subvention associée à l'achat de barils de récupération d'eau de pluie. Consultez la page Web Subventions et rabais de la section Environnement.